Enzo Enzo
De son vrai nom, Korin Ternovtzeff, Enzo Enzo est née le 29 août 1960 à Paris. Elle a commencé comme bassiste au sein de Lili Drop, groupe phare de la scène rock française du début des années 80. C’est là qu’elle rencontre Kent, leader d’un autre groupe en vogue à l’époque, Starshooter, avec qui elle va peu à peu se tourner vers des sonorités beaucoup plus mélancoliques.

Juste quelqu’un de bien

Son premier 45 tours en solo, Je veux jouer à tout, sort en 1981 sous le nom de Korin Noviz, mais il faut attendre dix ans avant de découvrir son premier album, qui contient notamment Deux minutes de soleil en plus. Malgré ses origines slaves qui lui confèrent une image aussi glacée que distinguée, sa voix chaude se marie à merveille avec des textes d’une grande finesse et des sonorités jazzy rafraîchissantes.

Le succès arrive vraiment trois ans plus tard avec Juste quelqu’un de bien, extrait de l’album Deux. Son tandem avec Kent fonctionne vraiment bien ! Elle remporte le grand prix de l’Académie Charles Cros et une Victoire de la Musique.

Le jour d’à côté

En 1997, troisième opus avec Oui (incluant Les idées bizarres) qui est très bien accueilli par la critique et le public. Mais cette artiste élégante sait se faire discrète…

Il faut patienter pratiquement cinq ans pour la retrouver dans l’actualité. Fin 2001, elle met en vente Le jour d’à côté. Les senteurs sont toujours aussi intimistes, mêlant pop-rock avec jazz et bossa nova. Simultanément, un coffret réunissant ses trois premiers albums est édité.

Enzo Enzo est promue, début 2002, officier des Arts et des Lettres et participe en mai au festival “Alors… Chante !” de Montauban. Elle se produit au Casino de Paris, en 2003, seule avec un pianiste. Elle n’a pas encore de nouveau disque à défendre mais choisit de présenter ses nouvelles chansons d’abord sur scène !

Paroli

En 2004, Enzo Enzo publie un cinquième album, Paroli, dont le titre provient du jargon des turfistes, et signifie qu’il faut miser autant de fois que l’on rêve de gagner ! L’ambitieuse Enzo Enzo s’est aussi inspirée de Joseph Kessel, qui avait employé ce terme dans l’un de ses ouvrages (La tour du malheur) et fait appel à des auteurs comme Serge Lama,Daniel Lavoie, Brice Homs ou François Bréant.

Son fidèle complice, Kent, se charge de l’emballage final, mettant parfaitement en valeur ces treize nouvelles compositions en quête d’équilibre.

tty2.com

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